[Maison de la danse de Lyon. "Le Roi des Bons", de Bernard...

[Maison de la danse de Lyon. "Le Roi des Bons", de Bernard Glandier]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPT0668 02
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
historiqueLa Maison de la Danse reprend sa saison de matinées scolaires. Avec "Le Roi des Bons", de Bernard Glandier, par la Compagnie Bagouet et des interprètes invités. Treize représentations sont programmées du 2 au 10 octobre 1989.
historiqueHuit danseurs, un conteur, du chant et une "opération Roi des Bons" ultra-préparée, cette pièce prétend s'adresser à un "futur public", celui des tout-petits, sans transiger pour autant sur la qualité. Un sommet d'astuces dans la sensibilisation et l'initiation d'un public 6-10 ans à la danse contemporaine, puisque la "règle du jeu" comporte une phase de préparation : quatre semaines avant le spectacle, les classes reçoivent le texte du "Roi des Bons" d'Henriette Bichonnier. Trois semaines avant, les groupes d'enfants reçoivent une cassette audio (présentation musique et texte des personnages principaux du spectacle), puis sept lettres écrites aux enfants par chacun des caractères, accompagnées de leur photo. Enfin, à une semaine du spectacle, le Roi Léon s'adresse à eux dans un édit qui leur demande de "s'enlaidir un peu". Pour une raison très simple, mise en évidence par le texte d'Henriette Bichonnier : "En tant que roi, Léon ne s'intéressait qu'à une seule chose : être le plus beau. Comme il était aussi jaloux et cruel, c'était simple : il tranchait le cou à tous ceux qui osaient rivaliser de beauté avec lui". Pour être tranquilles, les sujets du roi Léon n'avaient donc qu'une seule solution : s'enlaidir du mieux qu'ils pouvaient..." Chorégraphe danseur de la compagnie Bagouet, Bernard Glandier s'aventure ici pour la première fois dans le domaine d'un spectacle pour enfants, qui constitue également l'une de ses premières chorégraphies. Ce conte-chorégraphie regroupe donc quelques danseurs contemporains brillants dans une scénographie travaillée de décors articulés et personnages télécommandés. Et en plus, nous dit-on "l'histoire se termine bien...", ce qui ne devrait pas faire reculer les spectateurs adultes qui, eux, pourront découvrir le "Roi des Bons" en séance tout public, mercredi 4 octobre à 15 heures et prendre ainsi un bon bain de rire et de frisson, bref de fraîcheur universelle, comme les histoires pour enfants. Source : "Les danseurs font les bons" / P.D. [Pascaline Dussurget] in Lyon Figaro, 2 octobre 1989, p.3.
historiquePremière matinée scolaire du "Roi des Bons" chorégraphié par Bernard Glandier, lundi 2 octobre 1989, à la Maison de la danse, avec une salle remplie de six/dix ans grimés et maquillés. Priés de s'enlaidir, les enfants ont joué le jeu à la perfection. La galerie de petits monstres, préparés au spectacle par des courriers et des cassettes audio a suivi pendant une heure le conte fantastique adapté du texte d'Henriette Bichonnier, et brillamment interprété par les danseurs, invités ou issus de la compagnie Bagouet. On s'est enthousiasmé pour les fausses verrues du voisin, on s'est réconforté après avoir un peu pleuré lors du passage en revue par les sbires du roi Léon. Et l'on a copieusement hurlé en se recroquevillant lorsque le roi a piqué une horrible colère avec effets de cape à travers les gradins. Le happy end n'a étonné personne, mais côté spectateurs l'intérêt s'est partagé entre les gags chorégraphiques, les astuces du décor et le fil d'une intrigue couleur sucre d'orge qui trouvait son équilibre dans une chorégraphie à l'humour salutaire. Une nouvelle pierre dans la success story de la Maison de la danse, puisque, là aussi, on affiche complet pour les prochaines représentations. Source : "Le roi et eux" / P.D. [Pascaline Dussurget] in Lyon Figaro, 4 octobre 1989, p.37.
note à l'exemplaireNégatif(s) sous la cote : FIGRP00660.

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